mardi 31 janvier 2017

Si vous souffrez d’un de ces problèmes vous devez immédiatement cesser de consommer de l’ail


Considéré comme un aliment/médicament, l’ail est utilisé aussi bien pour ses vertus culinaires que thérapeutiques. Sa réputation n’est plus à faire en matière de bienfaits, essentiellement si vous utilisez celui constitué d’une peau rose et si vous le consommez cru. Cependant, il est contre-indiqué dans certaines affections et ne doit pas interagir avec certains traitements médicaux. Si vous êtes concerné(e) par un des troubles cités dans cet article, vous devez diminuer voire cesser votre consommation d’ail.

Les origines de l’ail

Originaire d’Asie Centrale, et cultivée en Egypte depuis l’Antiquité, c’est une plante utilisée depuis plus de 5 000 ans. Dans la Rome Antique, soixante et une maladies étaient traitées avec l’ail dont les gousses étaient écrasées pour agir comme un antiseptique dans le traitement des plaies. En médecine Grecque, il était utilisé comme vermifuge et pour traiter l’asthme.
De nos jours, l’ail est également utilisé dans la prévention des maladies cardiovasculaires, le traitement de l’excès de cholestérol et l’hypertension. En application locale, il aide à en venir à bout des verrues et à traiter les mycoses de la peau. Cependant, il faut l’appliquer avec précaution car il peut provoquer des brûlures.

Les bienfaits de l’ail

L’ail agit comme un anti-diarrhéique efficace et un anti-inflammatoire intestinal qui neutralise les infections et les vers. Consommé régulièrement, il permet de défendre le système immunitaire grâce à ses actions préventives.
C’est un expectorant efficace dont l’action antibiotique soulage le rhume, la bronchite et l’asthme. En cas de forte fièvre et de déshydratation, évitez d’en consommer car il a tendance à chauffer le corps.
D’un point de vue nutritionnel, l’ail contient 64% d’eau et 27% de glucides. Il est riche en acides aminés soufrés tels que la cystéine et la méthionine, en vitamines B, C, K et E ainsi qu’en provitamine A. Il a une forte teneur en minéraux et oligo-éléments tels que le soufre, le potassium, le phosphore, le sodium, le calcium, le magnésium, l’iode, le fer, le zinc, le manganèse, le cuivre et la silice. 
D’un point de vue thérapeutique, il est composé de substances soufrées notamment l’allicine à hauteur de 60%. Il s’agit d’un antibiotique naturel, un antimycosique et un antioxydant ; cette substance se dégage lorsque l’ail est écrasé ou coupé.

Afin de bénéficier des bienfaits de l’ail de façon optimale, il est conseillé de l’émincer ou de l’écraser trente minutes avant son utilisation pour favoriser la formation de composés soufrés (principes actifs responsables des effets thérapeutiques).
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, il est « cliniquement établi que l’ail soit utilisé comme un traitement adjuvant aux mesures alimentaires destinées à diminuer les taux de lipides dans le sang (cholestérol et triglycérides) » et admet que « l’ail peut être utile lors d’hypertension artérielle modérée».
Cependant, la consommation de l’ail est contre-indiquée chez les personnes atteintes d’affections particulières.

Les contre-indications de l’ail

Les personnes souffrant de problèmes gastriques doivent consommer l’ail avec modération voire l’arrêter car il peut accentuer certains troubles du type hyperacidité gastrique, gastrite chronique, ulcère de l’estomac ou du duodénum. Si vous tenez à utiliser l’ail comme condiment ou remède naturel, il est conseillé de consulter votre médecin avant.
Concernant les personnes qui sont sous traitement anticoagulant, qui sont sur le point de subir une intervention chirurgicale ou qui viennent d’en subir une, la consommation d’ail est risquée car il inhibe partiellement la coagulation sanguines notamment s’il est mélangé à d’autres plantes anticoagulantes telles que le gingko ou le ginseng.
Utilisé dans un but thérapeutique, l’ail en grande quantité pourrait interagir avec la prise de médicaments contre les troubles de la thyroïde à cause de son fort contenu en iode et déséquilibrer un traitement contre le diabète à cause de ses effets hypoglycémiants (réduction des niveaux de glucose).
Durant la grossesse, l’ail peut être consommé en cuisine mais pas à des fins thérapeutiques du fait de son effet anticoagulant mentionné ci-dessus. Quant aux femmes qui allaitent, il ne faut pas oublier que les substances qui confèrent à l’ail son odeur prononcée passent aussi dans le lait maternel.
Les composants soufrés qui se trouvent dans l’ail sont éliminés par la bouche et les poumons et provoquent une mauvaise haleine, on parle d’haleine caractéristique du mangeur d’ail.

Si vous souffrez d’un des troubles mentionnés ci-dessus, veillez à diminuer voire arrêter votre consommation d’ail car cela peut avoir des conséquences graves sur votre santé. En cas de doutes ou de complications, consultez votre médecin